Première séance de psychothérapie

En ce moment je me questionne : est-ce qu’une thérapie serait intéressante pour moi, est-ce qu’elle pourrait m’aider à aller mieux ? Je prends mon téléphone et j’appelle. Je tombe sur un répondeur, je découvre la voix du psy, je laisse un message.
Il me rappelle un peu plus tard, me pose quelques questions sur ce que je cherche. J’ai envie de lui expliquer, mais je ne suis pas seul. Je m’éloigne un petit peu pour pouvoir parler. C’est notre première discussion, ça dure quelques minutes seulement.
Nous convenons d’un rendez-vous.


Quelques jours plus tard, je me rends au cabinet de psychothérapie. Je découvre le lieu, ce quartier du Père-Lachaise ou ce coin des Lilas, je prends place dans la salle d’attente.
C’est l’heure : la porte s’ouvre et le thérapeute m’accueille.
Je m’installe face à lui, dans un fauteuil. Je le regarde et il me regarde. Je remarque sa façon de s’habiller, ses gestes… Dans cette première séance, je me présente. Il y a un côté administratif : je dois donner mon nom, mon mail, les coordonnées de mon médecin traitant, etc. Mais rapidement, il est question de ma demande, des raisons de ma présence dans ce cabinet de psy.
Je sais que je suis le produit de mon histoire, de mes relations avec mes parents, mais aussi celles avec tous ces gens qui m’ont élevé, qui m’ont aimé, qui m’ont blessé ou ceux qui me côtoient sans me remarquer. Parfois, en revisitant certains souvenirs, j’hésite, je suis touché, les mots viennent en flots ou au contraire se tarissent. Je suis gêné, je suis soulagé, je suis surpris…
Il me pose des questions bizarres : comment je me sens, est-ce que je ressens des émotions dans mon corps ? Quand il rebondit sur ce que je dis, il a envie de savoir si je suis d’accord ou non, comment je le dirais avec mes mots.
Les 50 minutes sont bientôt passées. C’est le moment de décider si je veux un nouveau rendez-vous.
Nous convenons de nous voir d’abord sans engagement. Nous fixons 3 dates que je peux annuler sans avoir besoin de me justifier. Il faudra juste que je prévienne 48 heures à l’avance.
À l’issue de cette première rencontre, nous ferons un premier point d’étape, et ce sera le moment pour moi de continuer ou non dans la thérapie. Ce n’est pas une petite décision : je sais qu’il faut du temps, de l’énergie, et de l’argent.
J’apprécie ce délai qui me permet de réfléchir, de ressentir ce qui est juste pour moi.
Je paye ma séance. J’évalue ce que représentent pour moi ces 70 €. Le thérapeute me reconduit à la porte, je me retrouve seul.

Je marche dans la rue en prenant la mesure de ce qui vient de se passer. Est-ce que ce rendez-vous va changer quelque chose à ma vie ? C’est à moi d’en décider maintenant.

Christophe Béguin psy gestalt Paris Les Lilas
psychothérapie gestalt en individuel pour adultes et adolescents
RV téléphonique